Tout savoir sur l'automédication

Vous êtes étudiant et parfois, vous vous soignez seul pour des maladies qui paraissent anodines ? Vous ne le savez peut-être pas mais dans ce cas, vous pratiquez l’automédication ! Découvrez plus en détail ce qu’est l’automédication, quels en sont les risques et nos conseils pour vous soigner sans vous mettre en danger.

Sommaire

Qu'est-ce que l'automédication ?
Automédication : quels conseils ?
Quels sont les risques de l'automédication ?
Comment se faire rembourser l'automédication ?

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Qu'est-ce que l'automédication ?

Si vous avez déjà eu une toux ou une migraine et que vous avez décidé de prendre un médicament de votre propre initiative pour vous soulager : vous avez fait de l’automédication !

L’automédication est quand une personne prend l’initiative de prendre un ou plusieurs médicaments sans consulter un médecin au préalable. L’automédication consiste à acheter ou/et utiliser un médicament sans demander conseils ni au pharmacien, ni au médecin et sans prescription médicale. Dans certains cas, l’automédication peut être remboursée par votre mutuelle.

L’automédication concerne tout ce qu’on peut se prescrire en pharmacie sans ordonnance, comme l’utilisation d’un médicament anti-douleurs, mais aussi des compléments alimentaires, de l'homéopathie ou encore des huiles essentielles.

S’automédiquer est une pratique très répandue en France, notamment chez les étudiants. Par manque de moyens pour payer la consultation ou par soucis de médecin traitant disponible, les causes de l’automédication sont nombreuses. Les jeunes ont pour habitude de régler les “petites maladies” par eux-mêmes. Cependant, s’automédicamenter peut parfois représenter un danger pour votre santé si elle n’est pas guidée.

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Automédication : quels conseils ?

Mais alors, pourquoi s’automédicamenter ?

Il est courant de s’automédicamenter. En effet, avoir une petite armoire à pharmacie chez soi est fréquent. Et l’automédication peut soigner différentes pathologies comme les petites maladies bénignes d’hiver (rhume, gorge irritée, toux) et/ou des douleurs modérées du quotidien (céphalées, mal de ventre, irritations, petites brûlures). En revanche, il faut bien faire attention aux dangers de l’automédication.

Bien réalisée, l’automédication est pertinente et a de réels bienfaits ! D’ailleurs, l’AFIPA (Association Française de l’Industrie Pharmaceutique pour une Automédication responsable) a démontré que de plus en plus de français ont recours à l’automédication. Il est donc important de connaître les bonnes manières de pratiquer l’automédication pour assurer le bien-être de chacun.

Nous vous donnons donc quelques conseils précieux :

Lorsque vous voulez procéder à l’automédication, ne prenez que des médicaments étant en vente libre en pharmacie. Vous pouvez d’ailleurs demander conseil à votre pharmacien, pour un peu plus de sécurité.
Lors de la prise du traitement en automédication, il est important de ne le prendre qu’une fois et de ne pas multiplier les médicaments.
La notice est à lire avec attention et dans son entièreté. Sur celle-ci, on y retrouve la posologie (dose journalière du traitement et sa quantité recommandée) à respecter de manière assidue. et la durée maximale du traitement. Si cette durée maximale est atteinte et que vos symptômes sont toujours présents ou se sont aggravés, il faut immédiatement consulter un médecin traitant.

L’automédication est fortement déconseillée aux enfants, aux femmes enceintes et aux personnes âgées : certains symptômes peuvent être méconnus, il est donc plus judicieux d’avoir un avis médical dès lors que la maladie apparaît.

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Quels sont les risques de l'automédication ?

Avec l'automédication, il faut prendre des précautions.

Il est possible de très mal réagir à cette pratique en fonction du médicament ou de la maladie.

Il existe plusieurs risques dûs au médicament. Par exemple, il y a un risque de toxicité si vous ne connaissez pas toutes les composantes du médicament ou si la date de péremption est dépassée. La méconnaissance des effets secondaires peut aussi représenter un risque pour vous car il est possible que vous les tolériez mal. Aussi, vous pouvez être allergique au médicament sans le savoir, ou à une de ses composantes. Enfin, la prise d’un médicament en automédication en parallèle avec un traitement en cours peut créer une interaction médicamenteuse. Dans le meilleur des cas, cela peut amener à une diminution de l’effet des médicaments mais cette action peut aussi être contre-productive ou engendrer de grosses complications sur votre état de santé.

Il existe également des risques en s’automédicamentant dûs à la maladie. Par exemple, en croyant reconnaître vos symptômes vous décidez de prendre un traitement que vous connaissez, mais attention, une erreur de diagnostic est vite arrivée ! Il est aussi possible que vous preniez un traitement non adapté à votre maladie qui donc ne la soignera pas, voire pire, qui aggravera votre état. Prenez garde à ne jamais dépasser la durée conseillée d’un traitement, ne prolongez pas cette durée vous-même.

L’automédication peut également gêner le corps médical. En effet, suite à une “mauvaise” automédication, vous allez devoir consulter un médecin. La prise d’un mauvais traitement entraîne un retard de diagnostic. Mais ce n’est pas tout ! Elle peut aussi engendrer une aggravation des maux, fausser l’interprétation des résultats biologiques, entraîner d’autres maladies ou encore masquer certains symptômes pouvant être importants pour le médecin lors de l'auscultation.

Au moindre doute, demandez un avis médical. Et si vous vous automédiquez par manque de temps, consultez un docteur par visioconférence avec Médecin direct, vos séances vous seront remboursées intégralement avec la SMENO.

Être adhérent à la sécurité sociale est une obligation en France, mais pas la mutuelle. En revanche, pour être sûr d’être remboursé, il est vivement recommandé de souscrire à une mutuelle. Nous vous expliquons le rôle de la sécurité sociale et de la mutuelle santé juste ici.

Attention ! Il ne faut jamais prendre le reste d’un ancien traitement par antibiotique, même si les symptômes vous semblent être identiques. Il est important de consulter votre médecin traitant si les symptômes ne vous paraissent pas bénins.

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Comment se faire rembourser l'automédication ?

Il faut savoir que l’Assurance Maladie ne rembourse pas les frais engendrés par l’automédication. Mais bonne nouvelle ! Il existe des mutuelles santé qui proposent le remboursement des médicaments achetés sans ordonnance.

Pour avoir le remboursement de l’automédication, il faut contracter un forfait annuel avec une complémentaire santé qui propose ce service. Pour bénéficier de ce remboursement par la Sécurité Sociale, il est indispensable que vous conserviez tous vos tickets de caisse ou factures lors de l’achat des médicaments. Sans cette preuve, votre complémentaire santé ne pourra pas procéder au remboursement de médicaments.

Justement ! La SMENO vous propose un forfait annuel (remis à 0 chaque anniversaire de votre contrat) qui vous permet d’être remboursé des dépenses non prises en charge par la Sécurité Sociale.

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Le forfait santé SMENO

Ce forfait peut varier en fonction de la garantie que vous choisissez, mais vous conviendra parfaitement si vous pratiquez l’automédication de manière occasionnelle.

Bon à savoir : en plus des médicaments sans prescription, votre complémentaire santé peut également vous rembourser certains traitements prescrits par votre médecin n’étant pas pris en charge par la sécurité sociale. Rapprochez-vous de votre complémentaire santé pour en savoir plus.

En souscrivant à une mutuelle santé SMENO (que ce soit la Mut M, la Mut L ou la Mut XL), vous êtes remboursés d’une partie de vos médicaments non prescrits ! Et vous pouvez aussi être remboursé de certains de vos frais médicaux, comme la médecine douce, les protections hygiéniques ou des consultations psychologiques. Pour en savoir plus sur les montants de remboursements, consultez le détail de nos garanties.

En résumé, l’automédication est efficace si elle est pratiquée dans des cas bénins. Il faut la réaliser sans excès et surtout en respectant les règles pour ne pas mettre votre santé en danger. Et si votre santé ne s’améliore pas, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.

Vous êtes étudiant et souhaitez vous soigner convenablement ? Découvrez notre article : "Quand prendre une mutuelle étudiante" !