Pourquoi une enquête santé ?
Connaissance
Évaluer l’information et le vécu en matière de violences sexistes et
sexuelles
Comportements
Connaître leur comportement en matière de santé
Besoins
Évaluer leur santé mentale et leurs besoins en la matière
La méthodologie
- Population
Echantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 16 à 25 ans. L’échantillon principal a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, et de région de résidence. - Moyen de sondage
L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview) via notre partenaire Bilendi. - Dates
Les interviews ont été réalisées du 24 mars au 04 avril 2023.
Pour la petite histoire...
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252. Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude à 95% soit 1,35 à 3,10 points au plus pour l’échantillon de 1000 répondants.
Avant les résultats...
Quelques informations sur l'échantillon
Profil
- L'âge moyen constaté est de 20,6 ans
- 51% des intérrogés sont des femmes, 49% sont des hommes
- 21% disent vivre en couple, et 74% affirment être célibataires
- 8% d'entre eux déclarent avoir des enfants
Situation
- 46% sont des étudiants
- 45% exercent une activité professionnelle
- 9% se déclarent comme inactifs
Localisation
- 21% habitent la région Ile de France
- 22% le Nord-Ouest
- 22% le Nord-Est
- 11% le Sud-Ouest et
- 24% le Sud-Est. Soit
- 79% en province.
Vous les attendiez...
Les grands enseignements de l'enquête
"Les jeunes se considèrent (majoritairement) en bonne santé"
"Le stress fait partie de leur quotidien, sans trop les handicaper"
"La grande majorité des jeunes dispose d'une mutuelle"
"Les jeunes valorisent les campagnes de sensibilisation"
"Beaucoup de jeunes sont exposés aux violences sexistes et sexuelles"
Quelques statistiques chiffrées...
9 jeunes sur 10 déclarent être en bonne santé
S'ils vont régulièrement voir leurs médecins, ils sont 87% à déclarer pratiquer l'automédication notamment :
- Pour les maux de tête (69%)
- Les douleurs de règles (63%)
- Ou encore les maux de gorge (59%)
Le fait que les symptômes ne semblent pas nécessiter une consultation (55%) est la principale raison à la pratique de l’automédication.
Une santé mentale marquée par le stress
Près d’un jeune sur 2 déclare être au moins souvent stressé, un stress dû aux études/au travail pour 69% d’entre eux.
Mais une vie sociale importante pour la majorité des jeunes adultes (65%) avec un nombre d’amis (54%) qui pourrait progresser.
Une consommation ponctuelle excessive d’alcool pour ¼ des Français de 16-25 ans ainsi que de produit stimulant ou relaxant pour 14%. C’est de façon hebdomadaire que cette surconsommation est jugée trop importante.
85% des jeunes Français ont une mutuelle
Majoritairement suite à un conseil (57%). Les principales attentes envers une mutuelle étudiante sont :
- Avoir un bon rapport qualité prix (52% dont 20% en premier)
- Avoir une bonne compréhension des montants de remboursement (44% dont 11% en premier)
- Proposer une prise en charge variée (44% dont 14% en premier)
8 jeunes sur 10 déclarent avoir eu une ou plusieurs campagne(s) de sensibilisation durant leur scolarité
- Sur la contraception et les relations sexuelles (56%)
- Sur les addictions (52%)
- Sur le harcèlement scolaire (45%)
60% déclarent que cela les a aidés. Ceux qui n’ont pas été sensibilisés ont une appétence plus marquée pour le thème de l’hygiène de vie (46%).
38% des jeunes Français déclarent avoir été victimes et/ou témoins de violences sexistes ou sexuelles
- Violences verbales (45%)
- Violences physiques (24%)
- Violences psychologiques (16%)
41% de ceux qui ont subi ou été témoins d’une violence sexuelle ou sexiste n’ont rien fait suite à celle-ci.
Une violence qui a différents impacts, comme :
- De la colère (46%)
- De l’anxiété (41%)
- De la peur (38%)
Les victimes et les témoins auraient souhaité davantage d’aide de professionnels notamment psychologique ainsi que de conseils sur comment réagir.
Au final, 8 jeunes Français de 16-25 ans sur 10 pensent que sensibiliser la population aux violences sexuelles et sexistes est utile pour éviter que cela se produise.